La permanence parlementaire du député Nicolas Thierry vandalisée par le syndicat Coordination rurale

La démocratie ne reculera pas face aux pressions et aux intimidations

Dans la journée du 25 mai, la permanence parlementaire de Nicolas Thierry, député écologiste de la 2eme circonscription de Gironde, a été dégradée. Les murs ont été recouverts d’affiches à caractères diffamatoires, d'œufs et de tags revendiqués et signés par la Coordination Rurale 33.
Cet acte de délinquance survient à la veille d’un vote crucial à l’Assemblée nationale sur la proposition de loi dite « Duplomb ». Elle s’inscrit clairement dans une tentative d’intimidation des élus de la République, dans le but d’influencer un débat parlementaire.

“S’en prendre à la permanence d’un député, c’est attaquer l’un des fondements de la démocratie représentative : le lien entre les citoyens et leurs élus. Dans quelle démocratie tolère-t-on que des parlementaires soient ainsi intimidés juste avant un vote ? Il est inconcevable que de tels actes soient banalisés. Ils traduisent un sentiment d’impunité grandissant. On ose à peine imaginer les réactions si une organisation écologiste ou une ONG s’en était prise de la même manière à la permanence d’un député... “, déclare l’élu écologiste.

Le député bordelais rappelle également avoir répondu par écrit la semaine dernière, à la Coordination Rurale, afin d’expliciter en toute transparence sa position sur ce texte, suite à leur interpellation à ce sujet. “Le choix de répondre par des actes de vandalisme, malgré cette ouverture au dialogue, en dit long sur le véritable rapport de cette organisation aux valeurs républicaines”, déplore Nicolas Thierry.
Une plainte a été déposée dans la journée. L’élu girondin attend toutefois une réponse ferme et sans équivoque de la part des Ministres de l’Agriculture et de l’Intérieur (Communiqué de Nicolas Thierry du 26 mai) .