Liquidation annoncée de Railcoop : la ligne Bordeaux-Lyon doit être remise sur les rails !
Communiqué de presse du 28 Mars 2024
Groupe Écologie et Solidarités ― Gironde
L’annonce de la liquidation le 27 mars 2024 de la Société Coopérative d’Intérêt Collectif (SCIC) Railcoop, qui portait le projet ferroviaire pour rétablir la ligne Bordeaux-Lyon fermée depuis 2012, nous pousse à demander une mobilisation totale des collectivités, en particulier de l’Etat et des Régions, afin de redonner vie au plus vite à cette liaison essentielle pour la mobilité inter-régionale.
Le projet porté par Railcoop constitue une réelle alternative à la voiture, individuelle ou même au covoiturage, et aux cars, sur une ligne transversale Bordeaux-Lyon. Il permettait aussi de développer les liaisons directes entre villes moyennes : Bordeaux, Libourne, Périgueux, Limoges, Saint-Sulpice-Laurière, Guéret, Montluçon, Gannat, Saint-Germain-des-Fossés, Roanne, Lyon.
Ce projet répond aux besoins des territoires avec une offre de transport collectif du quotidien là où il est aujourd’hui largement sous-développé.
Pour Romain Dostes, Vice-président de la Gironde, membre de la commission mobilités, et coprésident du groupe, déclare :
« Nous avons une pensée pour les porteurs de projet, sociétaires et collectivités qui se sont engagés à cette alternative coopérative. Il est extrêmement regrettable qu’une telle somme d’énergies, d’espoirs et d’argent public et privé, n’ait pu aboutir à la réouverture de cette ligne. Nous continuons de penser que le tronçon Bordeaux – Lyon en train est indispensable pour connecter les territoires. »
Ce serait aussi se donner la possibilité de décarboner un peu plus un secteur des transports largement contributeur aux émissions de gaz à effet de serre, en mettant en place des solutions de transport collectif bas-carbone répondant aux objectifs des accords de Paris.
Pour Laure Curvale, Vice-présidente à la transition écologique, et coprésidente du groupe,
« la liquidation de la coopérative d’intérêt collectif Railcoop serait un très mauvais signal à l’heure de la transition énergétique et des mobilités bas-carbone. L’absence d’intervention de l’État reste incompréhensible. »