11,12 & 13 octobre 2024 LGV GPSO Freinage d’Urgence !!!

Les Lignes à Grande Vitesse Bordeaux-Toulouse-Dax sont un des plus gros projets européens d’infrastructures de la décennie S'il se concrétise, il va artificialiser l'équivalent de la superficie de la commune de Bordeaux soit 4800 ha de terres agricoles et d'espaces naturels remarquables.  

Ce projet archaïque est estimé à presque 15 milliards d'euros d'argent public. A l'heure des coupes budgétaires dans tous les domaines des mobilités et de la protection de l'environnement, c'est un non sens que nous devons continuer à dénoncer.

Les 11-12-13 Octobre, la coordination de collectifs LGV Non Merci et les Soulèvements de la terre, soutenus par Les Écologistes - Eelv organisent un weekend de mobilisation nationale contre le projet de Lignes à Grande Vitesse Bordeaux Toulouse Dax.

La mobilisation se déroulera pour l'essentiel en Sud Gironde sur le village de Lerm et Musset.

Pour ceux qui ne peuvent se rendre sur ce site, une manifestation à vélo est également prévue le samedi à 12h30 à Bordeaux avec un départ depuis les quais des Chartrons.

Cette nouvelle mobilisation aura lieu, cette fois-ci sous la bannière unifiée des différentes composantes de la lutte. Elle concerne un projet contre lequel les Écologistes se battent depuis près de 20 ans. Elle intervient aussi au lendemain du feu vert donné à l’issue d’une consultation publique organisée au cœur de l'été, par la commission d’enquête publique sur les Aménagements Ferroviaires au Sud de Bordeaux, première pierre du Projet LGV GPSO. Cette décision a été prise malgré plus de 90 % d'avis défavorables recueillis.

Les avis négatifs de plusieurs organismes officiels se sont succédés ces dernières années. Le dernier en date, un avis, rendu il y a un an par l’Autorité environnementale montrent que les conditions de réalisation du grand projet ferroviaire du sud-ouest ne sont pas remplies : étude d’impact obsolète, contenu du projet incomplet, etc. Les écologistes y voient un certain nombre de leurs arguments validés et rappellent les multiples raisons écologiques, économiques et sociales de leur opposition à ce projet. 

Des alternatives sont possibles, moins coûteuses et qui ne détruiront pas l’environnement. Elles sont résumées au bout de ce lien. Le débat public et politique autour du GPSO a été rendu stérile et confus par le refus des porteurs du projet de répondre clairement aux interrogations légitimes de la population et d’engager une vraie concertation démocratique.  4 parlementaires girondins dont nos parlementaires écologistes, le Député Nicolas Thierry et la Sénatrice Monique de Marco ont donc écrit au Premier ministre, afin de demander la mise en place d'un référendum local sur le GPSO (courrier à lire un peu plus bas). 

Plus que jamais, tous les moyens sont bons et toutes les forces sont les bienvenues pour empêcher définitivement cette aberration de voir le jour et Les Écologistes aquitains appellent les militant·e·s et soutiens du mouvement à participer massivement à cette mobilisation qui aura lieu en Sud-Gironde de vendredi à dimanche. 

 3 OPTIONS POUR RECEVOIR LES INFOS ET PARTICIPER A CET EVENEMENT : 

Ce projet impactera les néo-aquitains bien au-delà du sillon ferroviaire qui ravagera le Sud-Gironde, le Lot-et-Garonne, les Landes et le Pays Basque lorsqu'il s'agira de rejoindre la frontière espagnole via Hendaye. Les 15 milliards qui y seront investi ne le seront pas dans les trains du quotidien dont nous manquons cruellement.  Nous sommes toutes et tous invité·e·s à nous mobiliser.

4 élus girondins dont nos parlementaires, le Député Nicolas Thierry et la Sénatrice Monique de Marco ont écrit au Premier ministre, afin de demander la mise en place d'un référendum local sur le GPSO. Leur courrier est à lire ci-dessous.

Les LGV du Grand projet ferroviaire du Sud-Ouest (GPSO) figurent dans la liste des « projets d’envergure nationale ou européenne et d’intérêt général majeur » qui ne seront pas dans les quotas de la consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers que la loi Climat et résilience de 2021 entend freiner. Mais les chiffres d’artificialisation avancés pour ce projet par l’État, soit 740 hectares, ne représentent que 15% des 4800 hectares indiqués officiellement depuis une dizaine d’années. 

Inquiet, le groupe des élu·e·s écologistes de la Région a sollicité au printemps dernier le Préfet par courrier pour lui demander des précisions sur le mode de calcul. 

L'intégralité de l'article est à retrouver sur le site des élu·e·s écologistes de la Région Nouvelle-Aquitaine en cliquant ici.